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Nos signataires

Magali Bryla, Gérante Fondatrice de Autour du Riz
Cyrielle Callot, Directrice Générale des Alchimistes
Thomas Canetti, Président de Food4Good
Marlène Castan, CO-GÉRANTE de SCEA PAGUS
Clément Chaneac, Fondateur des Commis
Charlène Chazot, Responsable Marketing de CELNAT
Franck Chevrier, Président de Place des Épices
Olivier Clanchin, Président de Olga
Charlotte Coquillaud, Responsable image de marque & RSE de Oé
Laurent Coulloumme-Labarthe, Président de Biogroupe
Noah Courtial, Directeur général de Coteaux Nantais
Henri Courtois, Gérant de Algue Service
Guillaume d'Ozenay, Directeur Général de SENFAS
Béatrice Darcas, Gérante des Ateliers Bio de Provence
Philippe de Craene, Président de INAKAKOURA 
Pierrick De Ronne, Administrateur de Biocoop
Guy Deberdt, Président de BIOPARTENAIRE
Pierre Delaunay, Co-gérant de Lou Brewery
Stéphane Delebassé, Président de Beyond green
Philippe Desbrosses, Président d’intelligence Verte de Conservation et production de semences traditionnelles
Laurent Drège, Directeur Général de Les Brasseurs Parallèles
Emmanuel Dufour, Président de Marcel&fils 
Gregoire Dupont, Dirigeant de FORT&VERT
Maxime Durand, Directeur Général de PourDemain & Transition
François Duveau, Directeur Général de Adatris Plantes Bio
Marie EPPE, Présidente de In Extremis
Anas Erridaoui, Président de Fungu'it
Aurélien Fabas, Cofondateur du LABO DUMOULIN
Laure Fidel, Fondatrice de BIOHÊME 
Régis Franchi, Directeur Général de BOVETTI Chocolats
Cyril Francin, Co-Fondateur de Les Comis
Fabrice Fy, Co-Dirigeant de NATURE ET COMPAGNIE
Yvette Gabel, Commercial de Puraliment 
Emilie Gatti, Gérante de Biocoop Bric à Vrac
Yoann Grandjean, Responsable Amont de Fromageries Marcel PETITE
Antoine Graveleau, Directeur Général de Tossolia
Frédéric Grunblatt, Président de Ecolience
Sana Hammami, DG de Reitzel Briand 
Frédéric Jacquemart, Président de Giet
Jean Verdier, Gérant de domaine du Noselier
Théo Jespas, Directeur de Symples
Magalie Jost, Co-gérante de Nature et Aliments
Eric Jourdan, Responsable relation Clients de Olga SAS
Massa Kouyaté, Gérant de MK Factory
Benjamin Labelle, Directeur Général de Manger Bio Sud-Ouest
Christine Laforet, Responsable des achats de matières premières de Aromatech
Thierry Lauvergeat, PDG de Cultire Miel
Bastien Laval, Président de Terre Adélice
Lulia Le Boninnec, Gérante de Spark International
Xavier Le Louer, Dirigeant de L'atelier V*
Richard Le Meitour, Gérant de Munnar Épices
Sébastien LE RAY, Gérant de Ressources Bio
Matthieu Lemaire, Gérant de scea de la motte 
Thomas Lemasle, PDG de Oé
Jérôme Lemouchoux, PDG de FoodChéri
Pierrick Leroux, PDG de Organic-Alliance 
Sebastien Loctin, PDG de Biofuture
Charlotte Marsollier, Responsable Innovation de L'atelier V*
Antoine Martin, Président de Biomere
Camille Maurischat, Chargée de communication de Pur Aliment
Vincenzo Mavrici, Chef de secteur de Puraliment
Anne MEYER, Responsable Filières de Ecotone
Damien Meyrignac, DG de Morice
Pierre Moinard, Commercial de SCOP Café Michel & Terra Ética
Hugo Morel, Direction R&D de Algue service
Hafida Moukadiri Denert,  PDG de Domaine Irzane Bio-Distribution

Tanguy Le Gall, Président de Biocoop
Lucas Lefebvre, DG et Cofondateur de La Fourche
Aodren Quillet, Président de Satoriz
Christelle Le Hir, Présidente du Directoire de La Vie Claire
Richard Jollivet, PDG de Naturalia
Emmanuel Dufour, Président de Marcel & Fils
Charles Kloboukoff, Président fondateur de Compagnie Léa Nature
Philippe Crozet, co-CEO de La Ruche qui dit oui!
Philippe Manzoni, Présent des Comptoirs de la Bio
Sonam Walterspiler, Président de Biomonde
Jérémie Ginart, Président de Relais Vert
Françoise Beaunardeau, Présidente de GVA Bio 
Jérémie Rousseau, La Vie Saine 
Didier Cotte, Président de L'Eau Vive
Benjamin Quiras, Président de Léopold
Antoine Gerrier, Directeur Général des Comptoirs de la Bio
Xavier Travers, Président NaturéO
Aude Sivel, Présidente de Accord Bio
Anne-Sophie Pallas, Responsable Marketing de La Vie Claire
Frédéric Terrisson, Directeur Général de Groupe Natimpact
Anne Serrault, Directrice Générale de VIT'ALL+
Mathilde Roellinger, Directeur général de Epices Roellinger 
Brooks Wallin, Président de Prosain - Favrichon - Germline
Hugo Morel, Direction R&D de Algue service
Arlette Rohmer, Fondatrice des Jardins de Gaïa 
Hafida Moukadiri Denert, PDG de Domaine Irzane Bio-Distribution
Louise Nedelec, R&D de L'atelier V
Jeannine Neyer, Directrice Commerciale et Administrative de Pur Aliment
Collins Njiakin, Président de Wacols
Maria Pelletier, Présidente de Moulin Marion
Julien-Boris Pelletier, DG de Moulin Marion
Joel Pichon, Président du Conseil d'Administration de TOSSOLIA
Jean-Luc Poder, Gérant de PODER SARL
Nicolas Pradignac, Directeur Général de Symbiose Kéfir 
Annette Prieur, Présidente Directrice Générale de Biscuiterie Nutrianne
Aodren Quillet, Président de Satoriz
Vincent Reveniault, Président Directeur Générale de FRDP
Lynda Richard, Directrice d'activités des Biolonistes
Eric Roockx, Directeur de Aquitaine biologie
Vincent Rozé, Président de Réseau Manger Bio
Pierrig Salaün, Associé gérant de Biscuits Roc'hélou SAS
Christine Schall, Assistante commerciale grands comptes de PUR ALIMENT
Philippe Sendral, Dirigeant de Agro Sourcing
Rachel Skoracki, Responsable ADV de Pur Aliment
Ranwa Stephan, Présidente des Délices de l'Ogresse
Carole Tawema, Présidente de Karethic 
Aurélie Truffat, Co-Directrice de Demeter France
Arnaud Vannier, Gérant de La Mandorle
Emmanuel Vasseneix, Président de LSDH
Jean-Guy Versaevel, DC de Solidar'Monde
Laurent Vigroux, DG de Champlat
Vefa Zanchi, Co-gérante de Biobleud
Muriel Acat, PDG de PROVA
Bruno Anquetil, Dirigeant et fondateur de Pain de Belledonne
Christophe Audouin, Président de Bio&Lo
Camille Azoulai, Cofondatrice de Funky Veggie
Yves Belen, Directeur Général Adjoint de Celnat
Valérie Belon Pichot, Administratrice de BIOCOOP
Adam Benslimane, DG de Kedelai
Olivier Bidaut, Président de Croc Snack
Damien Binois, Fondateur de Nossa Fruits
Philippe BLANC, Directeur Général de NATURGIE
Marie Bleas, Gestionnaire RH de AGRO SOURCING
Philippe Boutie, Président de OVIATIS
Thomas Breuzet, Président de Quinoak

Emlyn Brice, Responsable Assortiment de Pural
Alain Brugalières, Gérant de Lou Prunel
Matthieu Brunet, Président du directoire de Arcadie
Manuel Brunet, Président de Arcadie

Introduction

Nous sommes un collectif de distributeurs et de professionnels de l’agroalimentaire fermement attachés aux principes de transparence et de précaution.

À ce titre, nous demandons à ce que soit rejetée la proposition de la Commission Européenne qui souhaite exempter les nouveaux OGM des obligations, des contrôles et de la traçabilité imposés par la directive européenne déjà en vigueur sur les OGM classiques.

Nous exprimons également de vives inquiétudes quant à la compatibilité de la dérégulation des nouveaux OGM avec les objectifs français et européens de promouvoir un système alimentaire durable. Nous appelons tous les citoyens à se mobiliser contre ce projet de loi pour défendre leur droit à la transparence et à une alimentation sans OGM.

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La Commission européenne s’apprête à ouvrir les portes du continent aux OGM issus de nouvelles techniques génomiques (NTG) en les exemptant des obligations et des contrôles imposés sur les OGM. Si cette proposition de loi est votée, les aliments contenant de nouveaux OGM ne seront donc plus soumis à une évaluation des risques, et ne seront ni tracés, ni étiquetés. Il s’agit d’une atteinte grave à la liberté de choix des consommateurs et qui nous expose à de nombreux risques sanitaires et environnementaux. Aujourd’hui, 92% des consommateurs français souhaitent que l’inscription « nouveaux OGM » soit explicitement indiquée sur les emballages de produits alimentaires (1). Avec ce projet de loi, ce droit à l’information pourtant consacré dans les traités de l’UE (2) leur sera refusé. Un projet anachronique pour les consommateurs français qui veulent légitimement savoir ce qu’ils ont dans leur assiette. Cette transparence, au cœur du lien de confiance entre acteurs de l’agroalimentaire et consommateurs, est pourtant à renforcer, surtout dans un contexte de scandales alimentaires récurrents. Informer le consommateur des NTG est-il cependant suffisant ? L’étendue des impacts des nouveaux OGM sur la santé humaine est encore peu étudiée. Au lieu d’être supprimée, une évaluation des risques devrait être au moins maintenue, au mieux renforcée, conformément au principe de précaution. Sans évaluation rigoureuse, c’est la sécurité alimentaire française qui est compromise. Ce risque sanitaire est doublé de risques environnementaux majeurs. Les plantes génétiquement modifiées (GM) peuvent se mêler aux plantes sauvages, disséminant leurs gènes sans contrôle (3). Une plante GM tolérante à un herbicide peut par exemple transmettre cette tolérance à des plantes sauvages similaires. Les nouveaux OGM produisant une protéine insecticide pourraient être nocifs pour d’autres insectes non ciblées qui jouent pourtant un rôle crucial dans nos écosystèmes. Ou encore, les plantes NTG sélectionnant des traits favorables pourraient se comporter comme des plantes invasives et perturber l’équilibre naturel existant. Alors que nos campagnes sont déjà malmenées par la chute de la biodiversité, le dérèglement climatique et la pollution chimique, souhaitons-nous encore les fragiliser et mettre en péril notre capacité à produire de la nourriture saine pour les générations futures ? Avec cette nouvelle loi, les français auront d’immenses difficultés à accéder à une alimentation sans OGM. Ce sont aussi les filières sans OGM et bio qui seront mises en danger. Les distributeurs et les marques, faute de traçabilité, et les agriculteurs, en raison de la contamination entre cultures, n’auront pour la plupart pas les moyens de garantir que leur production ne contient pas d’OGM comme le préconise le cahier des charges bio ou sans OGM. Alors que l’absence d’OGM représente un argument de vente majeur pour le bio et que la certification engendre déjà des coûts importants, souhaitons-nous vraiment porter le coup de grâce à une filière déjà en danger ? L’histoire des OGM “classiques” aux Etats-Unis et au Canada depuis leur autorisation début 90 est révélatrice. À l’époque, on vantait déjà les mérites des OGM qui allaient permettre de créer des plantes plus résistantes à la sécheresse, aux inondations et qui mettraient un terme à la faim dans le monde. 30 ans après, le résultat est sans appel : 99% des OGM cultivés dans le monde en 2019 sont soit plus tolérants aux herbicides, notamment le très controversé glyphosate, soit produisent directement des herbicides pour résister aux insectes ravageurs, soit les deux (4). On utilise donc des OGM principalement pour épandre plus de pesticides. Pourquoi les nouveaux OGM auraient-ils des conséquences différentes ? Professionnels de l’agroalimentaire, producteurs, distributeurs, transformateurs, marques, ou tout simplement entreprises engagées, nous sommes fermement attachés aux principes de transparence et de précaution, tant pour les anciens OGM que pour les nouveaux. Il est de notre responsabilité de garantir aux consommateurs qu’une alimentation sans OGM sera toujours possible. Nous ne sommes pas contre la recherche scientifique, nous demandons simplement à ce que toutes les nouvelles techniques génomiques soient considérées comme des OGM et soient traitées conformément à la réglementation en vigueur sur les organismes génétiquement modifiés (Directive 2001/18/CE). Nous demandons à ce que soit rejetée la proposition de la Commission européenne. Nous exprimons également de vives inquiétudes quant à la compatibilité de la dérégulation des NTG avec les objectifs français et européens de promouvoir un système alimentaire durable. Nous appelons ainsi tous les citoyens français à se mobiliser contre ce projet de loi pour défendre leur droit à la transparence et à une alimentation sans OGM. (1) Greenpeace, ​​Sondage - Les Français et les (nouveaux) OGMs, mai 2022 (2) Article 169 du Traité sur le Fonctionnement de l’UE (3) Mohr et al. (2007). Field study results on the probability and risk of a horizontal gene transfer from transgenic herbicide-resistant oilseed rape pollen to gut bacteria of bees. Applied Microbiology and Biotechnology, 75(3), 573‑582. (4) https://www.ecologie.gouv.fr/organismes-genetiquement-modifies-ogm-0

Ils nous soutiennent 

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En savoir plus : 

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La Commission européenne a proposé, mercredi 5 juillet, une révision de la directive européenne sur les OGM. L’objectif serait de permettre aux plantes modifiées à l’aide des nouvelles technologies génomiques (dites NGT, pour New genomic techniques ou NBT pour New breeding techniques)

Abeille sur une fleur

Depuis plusieurs mois, l’Union européenne débat en toute discrétion d’une question cruciale pour la biodiversité et le futur de l’agriculture : autoriser, ou non, la mise en culture de plantes insecticides dernière génération, génétiquement modifiées grâce aux nouvelles techniques d’édition du génome, sans les soumettre à la stricte procédure d’évaluation européenne en matière d’OGM

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Les lobbies de l’agro-industrie bataillent pour l’assouplissement des règles européennes sur les nouveaux OGM. Les militants écologistes peinent à contrer ce rouleau compresseur.

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